Le barbier

  
Écrit par: Mohamed Doumou

Le barbier

Chaque jour, en sirotant votre café du matin, près de votre lieu de travail, vous voulez souvent savoir quelles sont les nouvelles du jour, visibles à la télévision, écoutés à la radio ou écrites dans les journaux.
Vous voyez tout le monde dans le café assoiffés et avec une grande attention, dont certain lisant son journal, et qui regarde la télé.
Comme s'ils couraient contre l'actualité, comme les journalistes professionnels, et ce qu'ils ne sont pas. Dans cette mesure est devenue, la consommation des nouvelles importante dans nos pays arabes en particulier.
Même, les politiciens et les dirigeants ont profité de cette situation et ils ont commencé à créer des nouvelles afin de normaliser la société sur ce qu'elle en attendait plus tard. Tant que celle-ci a soif de nouvelles de cette manière fabriquée, et tricotée jusqu'à l'efficacité.
Les gens consomment les nouvelles uniquement pour le plaisir d'avoir l'impression de faire partie de la classe instruite et de ce qu'ils ont appris.
Nous sommes habitués à ruminer les informations, sans les être soumise à une logique, en les examinant et en posant un ensemble de questions qui l'exigent de manière rationnelle, ce qui peut vous faciliter l'acceptation ou le rejet.
Mais contrairement à cela, cette normalisation a facilité beaucoup de problème pour eux, et ils ont fait de nous une société consommatrice, rien de moins, rien de plus, recevant des nouvelles contradictoires dans sa circulation, sans simplement la contempler, et ainsi chacun de nous se tournerait, et à partir du moment ou il les aurait reçu, à une agence de presse indépendante, Publie des nouvelles avec une sorte d'aléatoire. Et nous sommes prêts à les défendre si nécessaire, comme si c'était la pleine vérité, sans aucun doute, même si elle est relativement relative.
Il n'y a aucune trace de critique parmi ces personnes, ni juste une question à poser.
Pour ce niveau, nos peuples sont dévastés, et nous pensons que nous devons penser, alors où est la pensée chez un consommateur aveugle?
Je ne suis ni sociologue, ni philosophe.. Je suis un simple être humain, je note et critique si la situation m'y oblige et avec un plafond de connaissances très modeste.
Je manque beaucoup de nouvelles sur le barbier de notre quartier, et ce qu'il contient dans son intégralité, et à un degré élevé de sincérité, bien qu'il soit simple et de manière spontanée, il mérite le mot (information) en raison de son efficacité dans toute la mesure du possible.
De ce point de vue, le barbier est bien meilleur qu'un faux journaliste, qui travaille pour un journal, ce dernier, lui aussi, appartient à un parti, faisant de l'actualité un moyen de servir les objectifs de son parti. Je dis, à son parti de ce que nous savons et percevons des actions de ces partis, au cours de notre vie quotidienne, en particulier dans les pays arabes.

Les finalités ésotériques, qui font que la plupart des travailleurs de la presse ne fonctionnent pas, même avec un peu d'intégrité, et ne respectent pas l'engagement et l'éthique du mot presse qui mérite sa direction.

Le barbier reste selon moi, avec sa naïveté et son manque d'instruction, le meilleur modèle de journalisme dans nos propres pays.

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